Vaccins et voyage : guide sur le paludisme

paludisme

Le paludisme constitue l’une des endémies parasitaires touchant de nombreux pays dans le monde. Parmi les zones à risques figurent l’Afrique subsaharienne, l’Asie du Sud-est, la méditerranée orientale, la pacifique Occidentale ainsi que l’Amérique. Ce dernier est potentiellement mortel surtout chez les enfants et les femmes enceintes. Bien que le nombre des cas des personnes infectées diminue d’année en année. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ne cesse d’avertir les gens surtout les touristes voyageant dans les zones d’endémies à se prémunir du paludisme.

L’anatomie du paludisme

Pour faire simple, le paludisme, également connu sous le terme "malaria", pénètre dans l’organisme humain via la piqûre de certaines espèces de moustiques. Il s’agit des femelles des anophèles, appelées aussi vecteurs de paludisme. Ces dernières sont devenues vecteurs du fait des parasites nommés Plasmodium qui l’ont d’abord infectée. Il convient de noter que ce parasite existe en 5 espèces notamment le plasmodium falciparum, le plasmodium vivax, le plasmodium ovale, le plasmodium malariae ainsi que le plasmodium knowlesi. L’intensité de l’infection chez l’homme varie d’un variant à l’autre. Les plus redoutables étant le type falciparum et celui de vivax.

En ce qui concerne les moustiques, ces dernières s’abritent dans les régions tropicales et subtropicales. De même, les flaques d’eau et les lieux marécageux constituent leurs refuges préférés. À noter également que le taux de transmission des anophèles dépend d’un climat à l’autre. En d’autres mots, le pourcentage de contraction de la maladie palustre est très élevé durant les périodes des pluies. Et que la plupart des cas recensés en dehors de zones touchées concernent généralement les voyageurs et les touristes. Ceci dit, le voyage dans des zones endémies constitue une source potentielle de contraction de la maladie.

Les symptômes du paludisme

Il est à préciser que les symptômes du paludisme varient d’un individu à l’autre. Il y a même des cas où la personne porteuse du parasite ne présente pas les symptômes cliniques. De même, la manifestation de la maladie n’est pas semblable chez les enfants que chez les adultes. Le point commun est que les premiers symptômes apparaissent souvent après 2 semaines après la piqure du moustique. D’une manière générale, ces derniers se présentent sous forme d’une forte fièvre et d’une grippe aigüe.

Toutefois, d’autres pathologies peuvent s’ajouter ou substituer ces symptômes. Chez les enfants par exemple, le paludisme se manifeste parfois par une fatigue soudaine, des vertiges ainsi que des troubles digestifs. Ceci est dû à la diminution du nombre de globules rouges dans leurs organismes. Effectivement, une fois inoculé dans un corps humain, le parasite plasmodium envahissent ces derniers, une fois inoculés dans un corps humain. Chez les adultes, par contre, le signe peut se présenter sous plusieurs formes allant d’un mal de tête en passant par un faible pouls au niveau du cœur jusqu’à l’insuffisance rénale. Pour ce qui est des voyageurs, la forte fièvre est souvent accompagnée par des douleurs musculaires sévères.

Les traitements contre le paludisme

Il convient de noter que seule une analyse clinique de sang peut confirmer l’infection du paludisme chez un individu. Pour ce qui est de son traitement, la chloroquine reste en tête de liste. La dose à consommer, surtout pour les touristes en zone d’endémie, dépend de leur destination ainsi que de leur nombre de séjours.

À noter que le traitement est différent pour le paludisme à plasmodium vivax et à plasmodium falciparum. Pour le traiter, les médecins adoptent une combinaison thérapeutique à base de artémisinine. Par ailleurs, en ce jour, la course au vaccin contre le paludisme est lancée. Et l’OMS estime pouvoir effectuer la mise en marché de ce dernier d’ici 2030. Parmi la plus concluante figure le R21/Matrix-M du Burkina Faso.